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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 17:38

 


 

 


 


 

 

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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 13:30

 


 
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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 10:38

ORT

Publié dans le SHOFAR - DECEMBRE 2011

 

Prenez  d’ores et  déjà  votre  agenda et réservez  deux  heures  de visite  de l’exposition « Artisans et paysans du Yiddishland » qui se tient actuellement  au Musée Juif de Belgique jusqu’au 22 janvier 2012.

 

Vous ne le regretterez pas. Vous avez le choix entre une visite directe au musée (8/personne) ou via l’ORT Belgique (30€/personne) pour des groupes à partir de 20 personnes (en journée ou en nocturne à la demande). L’ORT vous organisera un accueil VIP et vous donnera l’occasion de soutenir cette ONG unique dans l’éducation et la formation professionnelle, que j’appelle « la fierté de notre peuple ». 

 

Cette visite didactique est concentrée sur la situation de plus de 5,5 millions de juifs qui vivaient dans une région d’Europe de l’Est au début du siècle passé, où ils étaient assignés à résidence et y travaillaient surtout la terre. Ce voyage dans une époque révolue nous pré- sente leurs difficultés de survie en raison des diverses lois sur la « question juive » sous le régime tsariste, léniniste ou stalinien. Cette visite est aussi émouvante qu’intéressante. 

 

LOR est  trè étroitemen lié à  cette exposition du fait que les photos exposées ont été trouvées il y a quelques années par Emmanuelle Polack, archiviste et co-commis- saire de l’exposition, dans les caves du siège de l’ORT France à Paris. L’exposition présente une sélection de 60 tirages modernes issus des 


300 négatifs sur support de verre qui ont sur- vécu à la Seconde Guerre mondiale. En effet, les bureaux de World ORT s’étaient installés à Paris en 1933 fuyant la montée du nazisme et Berlin où World ORT était installée depuis 

1921. Un livre trilingue (Yiddish, français et anglais) commémorant cette exposition est en vente au musée à 30€. 

 

Si vous choisissez la formule via lORT, jaurai le plaisir de vous présenter « L’ORT depuis 

1880 à nos jours » (30 minutes) avant le pro- gramme du musée qui comprend la projection du film « Lehaïm » (40 minutes) suivie de la visite guidée de l’exposition « Artisans et pay- sans du Yiddishland » (40 minutes). 

 

Organisez-vous via le musée ou via lORT, mais ne ratez surtout pas cette occasion unique de rencontrer les visages de nos aïeuls qui ont tra- versé une page difcile de lhistoire du peuple juif et ainsi découvrir la contribution de lORT qui est avant tout d’aider les communautés dans le besoin au niveau international.

 

Jespère vous y accueillir très bientôt,

 

Charlotte  Gutman-Fischgrund Présidente ORT Belgique charlotte@ortbe.org

Tél. 0497 444567

 

Musée Juif de Belgique

025121963

Tous les jours de 10h à 17h

Ou en nocturne à la demande. 

 

par Charlotte Gutman-Fischgrund

 

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 10:23

Publié dans le SHOFAR - DECEMBRE 2011

 

A la mi-juillet, nous avons été invités à la Bat Mitzvah dune petite nièce à Jérusalem. Se trouver pendant le Shabbath à Jérusalem est un réel privilège  pour  celui  qui  peut ressentir latmospre spirituelle et mystique qui y règne. Ma nièce me confirme qu’elle n’a jamais ressenti en Belgique ce qu’elle resent à Jérusalem, surtout pendant le Shabbath.

‘Shirat  Sara’, un centre de prières  pour femmes


La Bat Mitzvah a eu lieu au Centre Shirat Sara fondé en 1994 et qui a adopté ce nom  en 1996 suite à l’assassinat d’une membre active (Sara Duker), dans un attentat  à la bombe. ‘Shirat Sara’  sous-loue  une  salle  de prières  dans un institut d’études judaïques. Les femmes orthodoxes se retrouvent pour prier et lire dans la Torah régulièrement, toutes les six semaines environ. De ce fait, cet endroit ne se substitue en aucun cas à leur synagogue. Les hommes n’y sont pas admis, sauf lors d’une Bat Mitzvah, quand les membres ouvrent leurs portes aux familles pour venir écouter la Bat Mitzvah lire dans la Torah. 

 

Debby Sinclair, une des membres actives du groupe, précise : « Le Centre ‘Shirat Sara’ est probablement le premier groupe orthodoxe de ce genre, ouvert à toute femme qui souhaite étudier et prier entre femmes, quel que soit son niveau d’observance religieuse. Il existe des synagogues qui permettent aux femmes de lire dans la Torah à Rosh Chodesh ou à une Bat Mitzvah mais jamais pourun service complet de prières tel qu’à ‘Shirat Sara’.

 

Le fait de limiter la présence des hommes sexplique dune part par les restrictions halakhiques sur la voix des femmes ‘kol isha’ dont la source est dans le Talmud, Traîté Berakhot 24. Le nombre d’hommes est limité à neuf afin de ne pas entrer dans des considérations de mynian, le quorum de dix hommes ». 

 

« Notre groupe répond strictement aux règles de la  Halakhah,  qui  stipule  qu’un  mynian n’est constitué que d’hommes. C’est pourquoi toute prière régulière d’un office qui exige un mynian, tel le Kaddish, la répétition de Amidah  (la prière silencieuse), les bénédic- tions telles que « Barekhou » ou celles avant et après l’appel à la Torah ne sont pas dites », confirme Debby Sinclair. 

 

Shirat Sara est un groupe de femmes.  Les hommes n’y sont donc pas admis. Cependant, par bonté pour la fille qui fait sa Bat Mitzvah et pour son père, les hommes de la famille peuvent y assister. 

 

Il est évident  que les ultra orthodoxes de Jérusalem (Haredi) considèrent ce mouvement comme tout à fait ‘inacceptable’ car il s’oppose à leur conception du rôle de la femme

dans le Judaïsme. Dans les groupes plus éclai- rés, nombreux sont ceux qui considèrent que c’est ‘magnifique’. La ville sainte présente actuellement de nombreux développements intéressants dans ce sens. 

 

Dans le cadre de la publication dun livre, Sara Friedland Ben-Arza a envoyé  un question- naire à 50 rabbins pour obtenir leur opinion sur « Shirat Sara ». La réaction principale fut l’ignorance, 42 rabbins ont décidé de ne pas répondre. Sur les huit réponses, 4 furent pour et 4 contre leurs activités, sur base de règles de la Halakhah. Cependant plusieurs rabbins ont donné leur bénédiction sur la manière pru- dente et respectueuse avec laquelle l’office est organisé. 

 

Les « Banot Tzlofrat  » de la Parasha 

Pinhas

La Parashat Pinhas présente, entre autres, lhistoire des « Banot Tzlofrat ». Ces cinq filles demandent  que la terre de leur père décédé, leur soit donnée en héritage. Dans les socié- tés  patriarcales  de l’époque,  la  terre  était uniquement héritée par les fils. Elles étaient studieuses, sages et intelligentes et ont osé demander à Moïse que leurs biens leur soient transmis. Moïse va parler à l’Eternel et don- nera raison aux sœurs. « Je pense que les filles de Tzlofrat sont un bon exemple pour une fille de 12 ans, quand on prend sur soi, la responsa- bilité de nos actions », conclut la Bat Mitzvah.

 

Ce  jugement  div in  est  une  loi  explicite. L’Eternel déclare que la manière de traiter l’héritage d’un homme qui décèderait sans avoir de fils est de donner la terre à ses filles. Et de conclure : « telle sera la Loi pour les enfants d’Israël ainsi que l’a prescrit l’Eternel à Moïse ».

 

Les avis sont partagés

Notre expérience fut unique et perturbante, en ce sens que quand jai été appelée  à la Torah, jai ressenti une expérience spirituelle iné- dite. Jai aussi ressenti un malaise de voir les hommes de la famille installés derrière des


panneaux grillagés (mechitsa) et de les voir entrer et sortir en fonction du fait que si des femmes, non membres de la famille de la Bat Mitzvah, lisaient dans la Torah, les hommes devaient sortir. J’ai aussi pensé à une  sorte de « revanche » des femmes sur ce que les pratiques leur ont imposé à elles, derrière les rideaux ou les panneaux, pendant les offices orthodoxes traditionnels.

 

Notre nouveau rabbin Marc Neiger nest pas daccord avec « cette séparation qui ne peut mener qu'à l'oppression, car seule la suppres- sion de telles barrières peut permettre un respect mutuel.»

Jai aussi voulu demander lavis de notre cher rabbin Albert Dahan : « Ce qui est terrible, c’est que derrière le grillage, il ne peut y avoir que maximum neuf hommes, pour qu’il n’y ait pas mynian. On concède aux femmes le droit de prier mais comme il n’y a pas de mynian, c’est une manière de dire : votre prière n’est pas une prière. Elle ne compte pas. Rashi va plus loin, il a dit : par respect pour le public, on n’appelle pas les femmes à la Torah. Respect pour le public’ signifie que s’il se trouve dans l’assemblée des hommes, un ignorant qui ne sait pas lire, et qu’une femme vienne lire, il en éprouvera de la honte et il ne convient pas qu’une femme fasse honte  à un homme. C’est une ruse pour éloigner les femmes, pour ne pas leur accorder l’égalité religieuse devant l’Eternel. La Mishna précise : les hommes sont tenus de prier à temps fixes, par contre les femmes sont dispensées de tous les comman- dements positifs qui sont liés au temps ; car si, à lheure de la prière, un enfant pleure, la femme doit s’occuper de l’enfant et Dieu lui compte comme si elle avait prié. Rabbi Dahan nous rappelle que la Loi parle de ‘dispenses’, c’est-à-dire que si la femme veut, elle peut. Or le rabbinisme va transformer cette dispense en exclusion ».

 

Pour le rabbin Marc Neiger : « la dispense est un artifice politiquement correct pour mettre en place une exclusion déguisée: nous n'avons donc pas le droit de nous cacher derrière cette dispense et nous devons accepter une égalité au moins de potentialité ».

 

Les avis sont partagés, n’empêche que les femmes orthodoxes de ‘Shirat Sara’ ont trouvé un moyen de prier en paix dans les limites de leurs pratiques religieuses. Humblement, elles vont au-delà de l’interprétation de certains qui veulent exclure la femme de la lecture de la Torah.

 

Il semble que nulle part dans la Bible, voire le Talmud, il ne soit indiqué que la lecture de la Torah soit exclusivement réservée aux hommes, même si des limitations sont claire- ment évoquées pour les femmes sans que la mise en place de ces limitations ne soit claire. C’est le point de Rashi, qui par ailleurs, a ensei- gné la Torah à ses trois filles.


Plusieurs  femmes  sont décrites  dans  les sources  juives  comme  des  exemples  de savoir, de piété  et de leadership. C’est le cas des « Banot Tzlofrat », ces femmes érudites et sages qui ont dédié leurs vies à leur cause et ont cherché, de manière pacifique, à obtenir un lopin de terre en terre sainte d’Israël. En ce sens les filles de Tzlofrat sont un modèle pour avoir osé parler dans un monde patriarcal qui ne les invitait pas à le faire. Ce sont elles qui ont guidé les femmes de la famille lors de cette Bat Mitzvah à Jérusalem cet été.

 

Linterprétation des textes bibliques sur la connexion avec le Tout Puissant a fait couler beaucoup d’encre depuis le début des temps et ne s’arrêtera pas de sitôt.                                       

 

par Charlotte Gutman-Fischgrund


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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 12:13

Publié dans le FAX DE JERUSALEM - MAI 2011

 

Un chiffre record que le Premier Ministre veut doubler, que le Maire de Jérusalem veut tripler à moyen terme.

 

Après cinq jours de visites en toute quiétude dans la Jérusalem mystique, le journaliste anglais qui a visité Israël pour la première fois de sa vie, a osé intituler son article: de tourisme va-t-il finalement mettre fin à la guerre des religions à Jérusalem?". J'ai trouvé le titre choquant car nous savons pour l'avoir vu et vécu, que coexistent depuis la libération et la réunification de Jérusalem par les Israéliens en 1967, nombre de religions dirigées par des religieux respectueux des rites divers et ce, sur un km2!

Un petit pays de 22.000 km". Un peu plus que la grandeur de la Wallonie et de la Région Bruxelles Capitale, qui compte sept millions d'habitants et dont on parle beaucoup trop et pas toujours à propos. Il faut reconnaître qu'il y a beaucoup d'ignorance sur l'histoire et l'actualité du Moyen Orient.

Le Premier Ministre et la ville de Jérusalem ont voulu célébrer le chiffre record touristique de 2010 en organisant le premier congrès international sur le tourisme à Jérusalem.

Nir Barkat, le Maire de Jérusalem est un ancien entrepreneur du hi-tech israélien qui gère sa municipalité comme un homme d'affaires, il a comme objectif d'arriver au chiffre de 10 millions de touristes d'ici dix ans ! Aujourd'hui, deux tiers des touristes vers Israël, sont des pèlerins et 80% visitent Jérusalem. Des réformes sont prévues: construire de nouveaux hôtels, des auberges de jeunesse, rendre les voyages plus accessibles financièrement, avantager l'aide aux entrepreneurs étrangers, en plus de la rénovation d'anciens quartiers et le nouveau tramway qui vont assurer un développement économique certain. Des activités inédites telles le marathon ou pour juin l'opéra «Aida" de Verdi à Massada et Andrea Bocelli avec un concert unique à Jérusalem font salle comble et attirent de nombreux visiteurs. «La ville de Jérusalem par son histoire représente un symbole puissant pour tout un chacun dans le monde, chacun rêve un jour de visiter la ville sainte. Chacun peut y trouver son bonheur et des activitês qui répondent à ses intérêts» précisait Nir Barkat.

Le Premier Ministre, Benjamin Netanyahou a souhaité la bienvenue à plus de quinze cents participants: «l'année passée, nous avons accueilli 3,5 millions de touristes en Israël, nous voudrions augmenter ce chiffre voire le doubler à court terme, ... l'industrie du tourisme est critique pour le pays et nous avons l'intention de travailler encore plus étroitement avec les communautés chrétiennes pour mettre en évidence les attractions bibliques et même développer des vols directs vers la Galilée (Nazareth, Capharnaum, Tibe­riade, l'église des Béatitudes, ... ). Nous voudrions aussi attirer des touristes vers le sud, annonçant dans la foulée, la création d'un aéroport dans le désert du Negev et rappelant qu'à Jérusalem, pour donner un appel à D.eu, il s'agit bien d'un appel local».

 

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De gauche à droite: Nir Barka t, Maire de Jérusalem, le Premier Ministre, Benjamin Netanyahou et Stas Misezhnikov, Ministre du Tourisme, Israël.

 

Massada, le site le plus visité d'Israël


750.000 visiteurs payants ont permis au site de Massada en 2010 de prendre la première place des sites touristiques en Israël, mettant le Jardin zoo­logique de Jérusalem en deuxième position, suivi du Parc National des Antiquités de Césarée, du Parc National Hermon (Banias), du Parc Safari de Ramat Gan, ensuite la réserve naturelle d'Ein Gedi, les sources de Hamat Gader, l'observatoire sous-marin d'Eilat, les Grottes de Qumran près de la Mer Morte et le parc aquatique de Yamit 2000 à Holon pour ne mentionner que les top dix. La Tour de David représente le musée le plus complet au niveau his­torique et mérite d'être repris dans les endroits à ne pas manquer.

 

Divers tourismes


Aux tourismes religieux et culturels, s'ajoutent les tou­rismes d'affaires et de festivals, deux audiences qui sont en plein essor. D'une part, les congrès professionnels dans nombre de domaines spécialisés sont organisés très régulièrement en Israël et d'autre part, les jeunes sont attirés par la modernité du pays, «start up nation» et surtout de Tel Aviv, «la ville qui ne s'arrête jamais». Le marché du tourisme représente un trillion de dollars/ an, et 75 millions d'emplois dans le monde, dixit le Directeur exécutif, Ambassadeur Dr Zoltan Somogyi de l'organisation internationale du tourisme qui a démontré par des graphiques que le Moyen Orient représentait la plus grande croissance en 2010, ce qui explique qu'Israël l'ait aussi ressenti! Pour info, l'Europe se situe en dernier lieu par rapport au reste du monde ...

Il y avait aussi une session sur la technologie utilisée dans le tourisme. Aujourd'hui, 60% des voyages sont réservés sur internet, pour zéro il y a dix ans, Tripadvisor compte plus de 45 millions d'avis de consom­mateurs.

La session avec les producteurs de films fut le hit du congrès présentant des films qui ont fait augmenter le tourisme dans des endroits retirés du monde tels le Michigan ou l'Australie. Le marketing et la commu­nication n'ont pas été les points forts du pays. Nouveau: http://www.jérusalem.muni.il/tourism

Du fait de l'effervescence dans les pays voisins, il y a des retombées au niveau du tourisme en Israël par des annulations surtout des voyages combinés dans la région, ce qui perturbe les sociétés du tourisme. Entre-temps, il faut noter que les grands bateaux de croisière en Méditerranée ont recommencé après dix ans, à prévoir des haltes à Haifa, Ashdod et Eilat. De plus, la Vice présidente de la chaîne d'hôtels Mariott a annoncé qu'un Ritz Carlton allait ouvrir ses portes à Herzliya, avec des projets envisagés également à Tel A viv et Jérusalem.

 

 

«Visiter Israël c'est grandir spirituellement», Chris Matthews, NBC & M5NBC


La session des musées comprenait l'Ermitage, le musée Van Gogh, le Metropolitan de NY, l'Institut d'Art à Chicago présenté par James Snyder qui a entrepris des travaux de rénovation dans le musée d'Israël, que je vous conseille de mettre au programme de votre pro­chain voyage ... le musée a accueilli 600.000 visiteurs en 7 mois.

C'est un pays qu'il faut visiter pour se rendre compte que le fossé entre la réalité et l'image est immense, on pourrait parler de choc culturel tellement les préjugés forgés depuis trop longtemps, constituent le terrain propice pour une propagande anti-israélienne démesurée. Trop nombreux sont les gens qui ne s'at­tendent pas à arriver dans un pays «normal» comme si vous visitiez l'Irlande ou la Belgique .•

S'inspirant du carnaval de Venise qui attire 1 million de visiteurs pendant les 12 jours du carnaval, les Israéliens s'organisent pour attirer des festivals de musique branchée.

 

Charlotte Gutman-Fischgrund Vice Présidente CCOJB, Commission Médias


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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 12:06

Gepubliceerd in KNACK - DECEMBER 2010

 

 

World 0RT, de ngo van Joodse origine die wereldwijd actief is, bestaat 130 jaar.


'World ORT is een van de grootste met-gouvernementele organisaties ter wereld, met onderwijs en beroepsvorming aIs specialisatie. Haar doel is jongeren en volwassenen van Joodse én van nietJoodse afkomst - die in een problematische omgeving leven, te helpen om door middel van vorming een baan te vinden en zo financieel autonoom te zijn', zegt Char lotte Gutman-Fischgrund van ORT België. 'We willen iedereen uit welke gemeenschap ook de noodzakelijke kwalificaties' en kennis aanreiken om op eigen benen te staan. Mijn eigen vader, die steeds de grootste onathankelijkheid heeft nagestreefd, studeerde aan een ORTschool in Berlijn voor de

Tweede Wereldoorlog.'

ORT, acroniem van het Russische 'Obshestvo Remeslenofo zemledelcheskofo Truda' of 'Organisatie voor handwerk en landbouw' , werd opgericht in SintPetersburg in 1880. GutmanFischgrund: 'Het kwam er aIs reactie tegen de beslissing van tsaar Alexander II die de Joodse landbouwers verbood nog langer op het land te werken. Toen waren het de ORT-scholen die de Joodse landbouwers bijsprongen en hen een ander beroep aanleerden, zodat ze opnieuw autonoom konden zijn.' Later hielpen de ORT-scholen overlevenden van de shoah een beroep aan te leren om zich zo vlug mogelijk te kunnen integreren in de actieve samenleving. Ons land tel de tussen 1945 en 1965 drie dergelijke ORT-scholen.

Vandaag ondersteunt World ORT, dat zijn hoofdzetel heeft in Londen, een wereldwijd netwerk van technologisch georiënteerde scholen en opleidingsprogramrna's datjaarlijks meer dan 300.000 leerlingen aan-

trekt. Wereldwijd zijn drie miljoen mens en afgestudeerd aan een of andere ORTschool. World ORT is dan ook actief in een zestigtal landen verspreid over de continenten, onder meer in India, Rusland en OostEuropa, Frankrijk, Italië, het Verenigd Koninkrijk, Centraal- en Zuid-Amerika, Canada en Afrika. aRT steunt scholen, hogescholen, universiteiten, samenwerkingsprojecten met ngo's en met de Verenigde Naties.

aRT geniet dan ook een wereldwijde erkenning. 'Het is een belangrijke partner van de Verenigde Naties in de strijd voor de toegankelijkheid tot het algemeen onderwijs voor iedereen', zei Ban Ki-moon, secretaris-generaal van de Verenigde Naties, tijdens een ceremonie voor de verjaardag van aRT vorig jaar in New York.

In Israël zette World aRT een specifiek project op voor de permanente vorming van leerkrachten op het vlak van wetenschap en techniek. aRT België financiert voor dat project de oprichting van smart classes in het noorden van Israël, wat leerlingen moet toestaan ook online bij te studeren.

 

- Ingrid Van Daele

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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 14:42

  Paru dans FAX DE JERUSALEM - SEPTEMBRE 2010 - Belgique

 

World ORT fête ses 130 ans d’existence à St Petersbourg, la ville de sa naissance

 

Sans titre-2bisL’anniversaire fut célébré dans la synagogue

Tout le gratin de World ORT s’était déplacé à St Pétersbourg, les 23, 24 et 25 mai 2010 pour fêter le 130ème anniversaire de l’ONG juive et participer aux Conseils d’Administration et des Représentants, en présence remarquée de personnalités du Ministère de l’Education de Moscou. Le dîner prestigieux a réuni près de 300 personnes dans le cadre merveilleux et rénové de l’ancienne synagogue de St Petersbourg.

L’ORT est reconnu par les ministères de l’éducation locaux dans nombre de pays pour son professionnalisme, sa qualité de l’enseignement ouvert, non sectaire, moderne au niveau technologique et par sa mission de permettre l’autonomie aux étudiants dès leur sortie du secondaire s’ils le souhaitent.

 

Faits et chiffres

1880 : L’une des plus anciennes ONGs juives est née à St Petersbourg lorsqu’un aïeul du président actuel, le Baron Horace de Gunzburg et quelques amis industriels et financiers décidèrent de créer une école professionnelle pour convertir les agriculteurs juifs à d’autres métiers.

Le Tsar Alexandre II avait retiré à ces agriculteurs juifs le droit de travailler la terre, c’est ainsi que la vocation de l’ORT est née : donner les atouts pour permettre aux étudiants de devenir autonomes et ainsi intégrer la société active le plus vite possible.

ORT est l’acronyme de son appellation russe originelle « Obshestvo Remeslenogo zemledelcheskogo Trudo » = « Société pour le travail artisanal et agricole ».

2010 : World ORT représente la plus vaste ONG juive internationale dans le domaine de l’éducation et de la formation professionnelle avec un bilan d’activités dans plus de 100 pays sur les cinq continents. Aujourd’hui, ses opérations se déroulent principalement en Israël, dans l’ex-URSS après 52 ans d’absence, en Amérique latine, en Europe de l’Ouest, en Europe de l’Est, en Amérique du Nord, en Afrique, en Asie et dans la zone Pacifique. L’organisation compte à présent plus de 300.000 élèves, étudiants et stagiaires, par an et plus de trois millions de diplômés de par le monde. L’organisation s’est développée en parallèle de sa mission initiale comme un leader technologique dans l’enseignement.

 

Pendant la cérémonie pour les 130 ans de World ORT aux Nations Unies en novembre 2009, Ban Ki-Moon, le secrétaire général, précisait : « l’ORT est un partenaire important des Nations Unies dans le combat au niveau global pour atteindre l’accès à l’éducation pour tout un chacun ».

 

Activités permanentes et ponctuellesSans titre-1bis

World ORT Times, le journal trimestriel, nous confirme les dernières nouvelles au niveau international telles le support de l’ORT Angleterre dans la rénovation « pare-missiles » d’un campus de plus de mille étudiants qui ont souffert des missiles envoyés de Gaza depuis trop longtemps. Le but est de leur apporter une vie « normale ».

Des séminaires sont organisés en permanence, en février, il y a eu le séminaire sur l’éducation juive en Afrique du Sud qui a réuni des instituteurs du primaire et les a familiarisés avec les nouvelles technologies de l’information.

 

De gauche à droite: les responsable du WOLRD ORT. Ludy Menikoff -Trésorière, Mauricio Merikanskas - Président du Conseil d'Administration, Dr. Jean de Gunzburg - Président, Robert Singer - Président Directeur Général, Martin Behr - Secrétaire Général.

 

Il y avait aussi le prix d’Excellence pour les adolescents scientifiques, une initiative conjointe de World ORT avec l’Institut Weizmann. Deux gagnants de 18 ans, Gail Weiss et Emily Elhacham ont reçu une bourse universitaire de 4.000$ chacun. « Cette année fut particulièrement intéressante car la panoplie des sujets allait de la recherche médicale à la chimie, la nanotechnologie et la physique », précise Dr Yakov Ronkin, le coordinateur en Recherche et Développement de World ORT. Gail a impressionné le jury par son programme efficace de description détaillée de la trajectoire des étoiles. Emily a testé la faisabilité des sensors-nano à détecter les basses concentrations de polluants organiques dans l’eau.

 

Grâce au réseau de World ORT, des étudiants attirés par les sciences ont pu participer au campus qui se déroula cet été à Londres, « World ORT Rosner English and Science Summer School », et qui rassembla une trentaine de jeunes juifs et non-juifs sélectionnés par leurs écoles d’Israël, de Moldavie, Bulgarie, République Tchèque, Russie, Italie, Mexique, France et Estonie. Ils ont été amenés à visiter et à mettre la main à la pâte dans des laboratoires des universités renommées telles que la « Royal Holloway, University of London ».

 

Simon, 16 ans, étudiant de Prague a été élu pour ce séminaire d’été après avoir gagné le concours d’anglais de son école qui, grâce à l’ORT, fut équipée de tableaux interactifs rendant les cours plus gais et plus attirants. 

 

Sans titre-3bisLe but de ce séminaire est de stimuler l’intérêt pour les sciences que les étudiants soient enclins ou non. Les étudiants ont également visité l’ «University College London » qui promeut le premier département universitaire spécialement dédié à la réduction des crimes. De fait, ils ont pu expérimenter  l’extraction d’os humains pendant l’introduction à l’anthropologie d’expertise médico-légale. Les techniques utilisées sont les mêmes que dans les laboratoires du crime. Les jeunes étudiants participant à ce séminaire se croyaient dans la série des Experts de Miami ou de New York.

 

 

 

Collecteur de déchets utilisant un palpeur ultrasonique, robot réalisé par Grégory Shubin, 12 ans étudiant à l'école ORT de Gunzburg à St Petersbourg.


Une école de Milan a rejoint le réseau des écoles ORT, les professeurs sont enthousiastes de l’opportunité d’améliorer leur système d’enseignement par une formation complémentaire et permanente que l’ORT leur offre. Le président de l’ORT en Italie qui est aussi vice-président de la communauté juive de Milan a souligné « l’importance de faire partie du réseau de l’ORT qui aide nos écoles à découvrir de nouvelles techniques d’enseignement ».

 

Le séminaire annuel et international Wingate a renforcé les techniques d’enseignement virtuel pour des professeurs et pour les élèves des écoles ORT.

www.ort.org

 Le site de World ORT vous accueille dans le monde de la toile et vous ouvre des portes telles que l’accès à la Bible pour les futurs Bar Mitvot, «navigating the Bible » :

www.bible.ort.org

ou pour vous familiariser avec l’art ou la musique pendant la période de l’Holocauste.

 

World ORT est la plus grande ONG juive dans l’éducation et la formation professionnelle qui via son réseau d’écoles, de collèges, de centres de formation et de programmes de par le monde privilégie des centaines de milliers de personnes, jeunes et moins jeunes, juives et non juives.

Avec votre aide, l’ORT peut continuer sa tradition de libérer des individus et des communautés de la dépendance. Aidez l’ORT à poursuivre sa mission et donner une chance de meilleure vie à des milliers de personnes de par le monde.


Sans titre-4bisSans titre-7bis 

 

L’ORT Belgique soutient le projet de World ORT pour l’installation de tableaux intelligents (smart classrooms) dans des écoles de la périphérie de Haifa. Veuillez noter le compte de l’ORT Belgium :001-4144656-19. Vos dons seront très appréciés par World ORT pour continuer et encore améliorer leurs efforts dans le cadre de l’éducation et de la formation professionnelle accessible à des enfants ou adultes dans le besoin ou à la recherche d’excellence.

 

Chana tova à tous,

 

Charlotte Gutman – Fischgrund

Présidente Tél. +32 497 444567 – charlotte@ortbe.org

 

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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 14:10

 

Mr Daniel Seaman invité par l’ORT Belgique, visite Bruxelles et Paris - MARS 2010

 

Daniel Seaman, le directeur du Centre de Presse du Gouvernement israélien, a visité Bruxelles et Paris, les 3 et 4 mars, invité par l’ORT Belgique, www.ccojb.be/ORT& www.ort.org

Il a aussi eu l’occasion de parler au Parlement Européen, invité par la parlementaire démocrate libérale, Frédérique Ries. Le jeudi, il rencontrait la direction du CRIF, des journalistes ainsi que l’association France-Israël à Paris.

« L’existence de l’Etat d’Israël est la cible d’une campagne de délégitimisation en place depuis des années, aujourd’hui il devient un “pogrome digital”, les juifs se sentent attaqués via l’image d’Israël », précise Daniel Seaman.

Pour contrer ses conséquences négatives, les services du ministère « Public Diplomacy and Diaspora Affairs » dirigé par Yuli Edelstein ont conçu un nouveau projet pour aider à mieux comprendre la réalité d’Israël. Ce projet repose sur la création d’un Hub sur la toile en hébreu pour le moment, accessible à tous et une formation personnelle pour maîtriser des arguments utiles à faire valoir les raisons d’Israël. C’est la première ébauche de ce que sera le hub en définitive. Il a pour but d’attirer l’attention sur ce site qui sera finalisé bientôt : www.masbirim.gov.il 

 

Israël, un pays de près de 7 millions d’habitants dont 20% sont musulmans, occupe une superficie qui correspond à deux tiers de la Belgique, et représente la seule démocratie du Moyen Orient. Cependant, le pays compte le plus grand nombre de journalistes étrangers au monde : 350 bureaux qui engagent 900 Israéliens et bien plus de Palestiniens, plus de 600 journalistes étrangers y vivent en permanence, et plus de mille journalistes visitent le pays en un an.

« Un vrai journaliste est supposé se battre pour la vérité. Le journalisme est une des professions les plus respectables, les plus nobles. Cependant, il semble que ces médias ne sont intéressés que par la couverture sur le conflit israélo- palestinien », ajoute Daniel Seaman.

Les nouvelles positives de coopération entre les différentes ethnies du pays, les découvertes technologiques, les aides humanitaires, les coopérations commerciales ne semblent intéresser aucun des journalistes.

« Un exemple, nous avons amené 80 journalistes dans le nord d’Israël il y a un an, pour montrer comment les Israéliens (Juifs, Arabes et Druzes) grâce à la technologie, les Jordaniens grâce à leur pays, les palestiniens pour la main d’œuvre travaillent ensemble pour produire l’huile d’olive la plus qualitative, … ces journalistes ont envoyé l’information et leurs rédacteurs en chef ont refusé de la publier » précise Daniel Seaman.

Daniel Seaman défend et rappelle l’éthique de la profession des journalistes qui prône l’intégrité, l’impartialité, l’honnêteté, et la précision dans la transmission des informations au public.

« Les forces anti-démocratiques sont capables de déclencher des actions, elles utilisent notre terminologie contre les juifs et ultérieurement pourront les utiliser contre les démocraties. Les journalistes peuvent être intéressés à faire progresser la paix, s’ils le veulent vraiment, ils doivent combattre les forces anti-démocratiques. Le vrai danger c’est que les médias deviennent des partenaires dans ce combat ».

« Le processus pour la paix est un désir stratégique, Israël ne pourra survivre au Moyen-Orient que s’il vit en paix avec ses voisins. Nous sommes prêts à faire des concessions mais jamais au prix de nos vies ».

Lorsque le jeudi 25 février, l’Iran et la Syrie ont rappelé l’annihilation de l’état d’Israël, le monde est resté très silencieux.

Huit ans de retenue de la part d’Israël ont été huit ans pendant lesquels plus de 7000 roquettes ont été lancées sur le pays. En trois semaines de réponse israélienne, Israël a pu bénéficier d’un an d’accalmie.

Pourtant l’état d’Israël est l’objet de toutes les responsabilités et de tous les maux dans cette région du monde. Les reportages caricaturaux où Israël est montré comme l’agresseur rarement comme le défenseur de son pays contribue à une image biaisée de l’Israélien et de son pays.

 

Charlotte Gutman-Fischgrund

Présidente

ORT Belgique

 

A propos de l’ORT

L’ORT est la plus grande ONG juive dédiée à l’éducation et à la formation non-sectaire dans le monde.

Créée en 1880 à St Pétersbourg, Russie, par un groupe d’intellectuels, financiers et industriels ORT avait pour mission de soulager les juifs appauvris de la Russie tsariste. Depuis ce moment, l’ORT a joué un rôle majeur dans le développement d’écoles et de programmes d’éducation dans presque chaque région où des juifs habitaient comme ce fut le cas des écoles ORT en Belgique entre 1945 et 1965, quand trois écoles ORT ont aidé les survivants de la Shoa à réintégrer la vie professionnelle. Les activités passées et actuelles de l’ORT couvrent plus de 100 pays dans les cinq continents. Chaque année, 250.000 étudiants bénéficient de l’éducation ORT qui compte plus de 3 millions de diplômés de par le monde. Ban Ki-Moon, le Secrétaire Général des Nations Unies a précisé pendant la cérémonie des 130 ans, que « l’ORT est un partenaire important des Nations Unies dans le combat au niveau global pour atteindre l’accès à l’éducation pour tout un chacun. »

 

A propos d’Israël

Le 29 novembre 1947, les Nations unies adoptent la résolution 181 (33 pour, 10 contre et 13 abstentions) qui prévoit le partage de la Palestine en un État juif et un État arabe. Résolution acceptée par les juifs et rejetée par les arabes palestiniens et l'ensemble des pays arabes qui militaient pour la constitution d'un État palestinien. Au lendemain de la création de l’état d’Israël, en mai 1948, les cinq pays avoisinnants ont envahi le nouvel état pour repousser les juifs à la mer.

1956 : L’Egype provoque cette nouvelle guerre en voulant nationaliser le canal de Suez.

1967 : Suite aux attentats de la Syrie sur les villages au nord d’Israël en 1965 et 1966, la guerre des six jours opposant Israël à l’Egypte, la Jordanie et la Syrie, se termine par la « Réunification » de Jérusalem.

1973 : la guerre du Kippour. Le 6 octobre, le jour de la fête du Kippour (grand pardon), la plus importante du calendrier juif, l'Égypte et la Syrie lancent par surprise une attaque coordonnée contre Israël.

1982 : Pour contrer la menace terroriste du Hezbollah dans le sud du Liban, Israël lance une réplique pour défendre le nord du pays.

1987 : La première Intifada ou « guerre des pierres » contre les Israéliens.

2000 : La seconde Intifada ou Intifada al-Aqsa, positionnant Mohamed Al Dura comme son symbole alors qu’il a été prouvé entretemps que c’est un montage.

2006 : La deuxième guerre du Liban pour contrer le terrorisme du Hezbollah dans le nord d’Israël.

2009 : La guerre à Gaza pour arrêter les tirs de roquettes (plus de 7.000 en huit ans) sur le sud d’Israël.

Qui provoque qui ?



Charlotte Gutman, présidente, ORT Belgium, Tél. +32 497 444567, charlotte@ortbe.org



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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 14:00

Paru en 3 parties dans ISRAËL MAGAZINE - FEVRIER, MARS, AVRIL 2010

 

Si un extra-terrestre atterrissait sur notre planète et qu'il allumait la télévision ou la radio, il conclu­rait que la Terre est paisible si ce n'était les problèmes causés par un pays illégitime et responsable de tous les conflits du Proche-Orient, un pays coupable des pires violations des droits de l'homme, un pays de sadiques qui aiment la guerre et qui prennent plaisir à occuper militairement des peuples sans défense et à tuer leurs enfants. Ce pays, c'est Israël.


Il n'y a aucun rapport entre la réalité et la façon dont elle serait perçue, à tra­vers les médias, par cet extra-terrestre, façon qui ne concerne pas seulement cet extra-terrestre imaginaire. Elle concerne les centaines de millions de per­sonnes bien réelles qui regardent la télévi­sion, écoutent la radio, lisent le journal, et surfent sur Internet. Et le problème est que la représentation imaginaire et menson­gère de la réalité a un impact sur la façon dont les gens agissent sur cette réalité. C'est parce que la propagande nazie réus­sit à convaincre les Allemands que les Juifs œuvraient dans le secret à la destruc­tion de l'Allemagne, que l'Holocauste a eu lieu.
La propagande est une arme à la fois re­doutable et imperceptible. Victor Hugo di­sait: "On résiste à l'invasion des armées, on ne résiste pas à l'invasion des idées." Et pour reprendre la formule de Mark Twain: "Un mensonge peut faire le tour du monde pendant que la vérité se met en route. " Les idées sont plus fortes que les tanks et n'ont pas besoin d'être vraies pour atteindre leur cible. Goebbels, le chef de la propagande nazie, le remarquait. 'Lorsqu'un mensonge est énorme,' disait­il, 'il suffit de le grossir encore plus et de le répéter inlassablement, pour que les gens finissent par le croire'.
En 1989, une revue militaire américaine publia un article qui disait que vaincre l'ennemi c'est convaincre sa population qu'elle est dans le tort et qu'elle ne peut pas gagner. Il ne s'agit pas là d'une simple théorie universitaire qui n'a jamais franchi le pas de la tour d'ivoire. Figurez-vous que lorsque les troupes américaines envahirent l'Afghanistan après le Il septembre, elles trouvèrent une copie de cet article dans la grotte de Tora Bora, où se cachait Al­Qaïda. AI-Qaïda en avait adopté le prin­cipe.
En fait, Al-Qaïda a repris à son compte une tactique qui avait réussi au moment de la Guerre du Vietnam. Le général vietna­mien Giap expliquait: "En 1968, il devint évident que je ne pouvais pas vaincre les 500000 troupes américaines déployées au Vietnam ni la 7ème flotte avec ses centai­nes d'avions. Je découvris que je pouvais gagner la guerre par la télévision en ser­vant chaque soir aux Américains des ima­ges qui les convaincraient de cesser la guerre. "
L'aLP excella à mettre la théorie en prati­que avec ia 1 ère guerre du Liban. Le 10 juin 1982, le Directeur du Croissant Rouge palestinien fit circuler l'''informa­tion" aux agences de presse internationa­les selon laquelle 600 000 Palestiniens étaient sans abris durant les premiers jours de la guerre, alors même qu'il y avait 300 000 réfugiés palestiniens dans la zone des combats. L'aLP diffusa également la photo d'un enfant palestinien criblé de bal­les, une photo qui fit le tour des média. Or cette photo s'avéra être un faux. L'Autorité palestinienne distribua en sep­tembre 2000 une photo aux agences de presse montrant un soldat israélien avec une matraque et un jeune homme au vi­sage ensanglanté. Cette photo fut publiée en première page du New York Times avec le sous titre: "Un policier israélien et un Palestinien sur le Mont du Temple." Il s'agissait d'un montage. Derrière le poli­cier israélien, une inscription en hébreu "station d'essence' alors qu'il n'y a pas de station d'essence sur le Mont du Temple. Quant au Palestinien soi-disant tabassé
par le policier israélien, il s'agissait d'un jeune Juif américain de Chicago qui étu­diait à la Yeshiva en Israël. Le New York Times s'excusa d'avoir publié ce photo­montage sans vérifier ses sources, mais le mal était fait.
La liste de ces manipulations est longue et inclut l'affaire al-Dura. Le 30 septembre 2000, la télévision française France 2 dif­fusa les images de la scène de tirs à Gaza, montrant un enfant tentant en vain de se protéger derrière son père. Le caméraman palestinien Talai Abou-Rahmah affirma que l'enfant, Mohammed Al-Dura, fut tué par les balles israéliennes, une affirmation qui fut reprise par Charles Enderlin, qui n'était pas sur les lieux. De nombreuses enquêtes ont prouvé qu'il s'agissait d'une mise en scène, et que Talai Abu-Rahmah a menti. Ces images déclenchèrent une va­gue d'attaques antisémites dans le monde. Et lorsque les bourreaux de Daniel Pearl le décapitèrent devant les caméras, ils mon­trèrent les images de Mohammed Al-Dura pour bien faire comprendre qu'il s'agissait d'une vengeance.
Cette propagande se fait également par le biais de l'ONU, où les Arabes jouissent d'une majorité automatique depuis les an­nées 1960, et par le biais des ONG qui sont généreusement financées par l'Arabie saoudite. Par exemple, Human Rights Watch a récemment été prise la main dans le sac en train de recevoir des donations d'Arabie saoudite. Une soi-disant organi­sation des droits de l'homme financée par l'Arabie saoudite! Il en va de même d'Am­nesty International qui a récemment pu­blié un rapport accusant Israël de priver les Palestiniens d'eau (voir Israël Maga­zine n? 107). Ce rapport truffé de menson­ges, les gens le prennent pour argent comptant. Israël est un leader mondial dans les technologies d'économies d'eau. C'est grâce à ces technologies que la consommation israélienne en eau a fortement diminué entre 1967 et 2006, alors que la consommation palestinienne, elle, a augmenté de 300% pendant cette même période.

 

Ces tapis roulants, c'est comme le processus de paix.

On court, on court, mais on reste sur place.  Ehoud Barak


Même chose à l'ONU. Depuis les années 1960, les Arabes disposent à l'ONU d'une majorité automatique. Comme l'avait dit bba Eban à l'époque, si les pays arabes voul aient passer une résolution à l'Assemblée générale pour déclarer que la Terre est plate, ils auraient une majorité. C'est cette même majorité qui déclara en 1975 que le sionisme est une forme de racisme. Et c'est cette majorité qui élit au Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies des pays comme la Chine, la Russie, et l'Arabie saoudite.

Le soi-disant Conseil de' Droits de l'Homme passe son temps à condamner Israël, mais ne mentionne jamais les véritables violations des droits de l'homme perpétrées par des pays comme l'Arabie saoudite ou la Chine. Et pour cause: ces pays siègent au Conseil des Droits de l'Homme. La Commission Goldstone est la suite logique de cet univers orwellien. Le même Conseil des droits de l'homme qui a mandaté Goldstone pour faire un rapport sur la guerre de Gaza, s'est refusé en mai 2009 à nommer une commission pour enquêter sur les crimes de guerre commis par le Gouvernement sri lankais contre les Tamils. L'ONU elle-même estime que plus de 7000 civils Tamils ont été tués par les forces armées sri lankaises, que des cen-

taines de milliers de Tamils ont été déportés et internés dans des camps, et que l'armée sri lankaise a volontairement visé des civils.

Israël, qui fait tout pour limiter les pertes civiles, est sur le banc des accusés pour avoir exercé son droit à la légitime défense. Mais le Sri Lanka, qui a écrasé un mouvement de libération nationale et a tout fait pour tuer le maximum de civils, a été félicité par l'ONU pour sa victoire. Et, bien entendu, vous n'avez jamais entendu l'ONU protester lorsque pendant huit années consécutives, le Ramas a bombardé de missiles les villes israéliennes mitoyennes. de la Bande de Gaza en visant expressément des cibles civiles.

 

Les véritables raisons de l'échec du processus de paix

 

En février 2000, le Premier ministre Ehoud Barak et le ministre des Affaires étrangères syrien Farouk al-Shara étaient réunis par Clinton aux Etats-Unis pour négocier un accord de paix entre les deux pays. Sans le vouloir, les deux hommes se retrouvèrent au même moment dans la salle de gym de l'hôtel où se déroulaient les négociations. Tous deux faisaient leur jogging sur un tapis roulant, et Barak ne put s'empêcher de faire la remarque à alShara : "Ces tapis roulants, c'est comme le processus de paix. On court, on court, mais on reste sur place. "

C'est une bonne allégorie. Tout le monde sait quels sont les paramètres du futur accord de paix entre Israël ,et les Palestiniens: l'établissement d'un Etat palestiniensur la totalité de la Bande de Gaza et de la Judée-Samarie (ou Cisjordanie), le partage de Jérusalem, et la renonciation palestinienne au droit au retour avec cependant l'acceptation par Israël d'un nombre symbolique de réfugiés palestiniens.

Si tel est le cas, comment se fait-il que les Palestiniens aient rejeté cette solution à trois reprises?

À Camp David, en juillet 2000, I):houd Barak accepta l'établissement d'un Etat palestinien sur la totalité de la Bande de Gaza, sur 91 % de la Judée-Samarie, le partage de Jérusalem, et un fonds de compensation pour les réfugiés palestiniens. Arafat rejeta l'offre sans faire de contre-proposition.

En décembre 2000, le Président Clinton soumit à Israël et aux Palestiniens une plan de paix prévoyant l'établissement d'un Etat palestinien sur la totalité de la Bande de Gaza et sur 95% de la Judée-Samarie avec une compensation territoriale israélienne, la division de la Vieille Ville de Jérusalem avec une souveraineté palestinienne sur le Mont du Temple, et la renonciation palestinienne au "droit au retour." Le "Plan Clinton" fut accepté par le gouvernement israélien et rejeté par l'Autorité palestinienne.

En novembre 2008, Ehoud O1mert proposa à Mahmoud Abbas l'établissement d'un Etat palestinien sur la totalité de la Bande de Gaza, sur 97% de la Judée-Samarie avec une compensation territoriale israélienne de 3%, l'internationalisation de Jérusalem, et l'acceptation par Israël d'un millier de réfugiés palestiniens. Mahmoud Abbas rejeta l'offre.

Le fossé est "énorme" entre la position palestinienne et entre ce que tout le monde dit être la solution au conflit. Et l'énormité de ce fossé est due au refus palestinien d'abandonner le soi-disant "droit au retour" qui mettrait fin à l'existence d'Israël comme Etat nation du peuple juif. Ce qui me mène à mon deuxième point.

 

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La reconnaissance d'Israël comme État juif

 

Dans son "Discours de Bar-I1an" en juin 2009, le Premier Ministre israélien a déclaré qu'il acceptait l'établissement d'un Etatpalestinien, à deux conditions: 1. Que cet Etat soit démilitarisé; 2. Que les Palestiniens reconnaissent Israël comme État juif. 

Tout le monde comprend ce qu'est un Etat démilitarisé. Mais certains se posent la question: Qu'est-ce que les Israéliens entendent par "Etat juif?" N'est-il pas plus démocratique d'avoir un Etat de tous ses

citoyens? ,

La solution de deux Etats pour deux nations (un État nation pour les Juifs israéliens et un Etat nation pour les Arabes pa lestiniens) est incompatible avec la définition palestinienne du "doit au retour" puisque celle-ci ferait des Juifs une minorité dans leur propre pays. Tant que les Palestiniens n'auront pas renoncé au "droit au retour" (et ils n'y ont toujours pas renoncé), cela prouvera, qu'ils n'acceptent pas la solution de deux Etats pour deux nations et qu'ils ne reconnaissent pas le droit des Juifs à leur propre Etat nation. Inversement, tant qu'ils refuseront de reconnaître Israël comme Etat juif, cela sera la preuve qu'ils n'ont pas renoncé au "droit au retour."

C'est pourquoi les Palestiniens et leurs alliés tentent de délégitimer le concept même d'Etat juif, en particulier au sein de l'opinion publique européenne. Ils tentent de convaincre le monde que l'idée d'un Etat juif est raciste, discriminatoire et antidémocratique, et qu'Israël devrait être un "Etat de tous ses citoyens."

Il s'agit là d'un argument sophiste, puisque Israël est à la fois un Etat juif et un Etat de tous ses citoyens, de la même manière que If! France est à la fois un Etat français et un Etat de tous ses ,citoyens, ou que leJapon est à la fois un Etat japonais et un Etat de tous ses citoyens. Comme la plupart des pays du monde, et comme la plupart des pays Européens.Tsraël est un Etat nation. C'est-à-dire un Etat qui incarne l'identité et la liberté nationales d'un peuple. L'Etat nation est l'expression du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Dans le cas d'Israël, cela signifie que le peuple juif constitue une majorité, qu'il se gouverne luimême, que l'Hébreu est la langue nationale, que les fêtes juives sont des fêtes nationales, et que les symboles nationaux tels que le drapeau et l'hymne expriment l'indépendance du peuple juif Mais l'Etat nation juif est également un Etat de tous ses citoyens, puisque tous les citoyens israéliens, qu'ils soient juifs ou non, jouissent des mêmes droit civiques et font partie intégrante de la souveraineté nationale - qu'ils soient Arabes, Druzes, Bédouins, Musulmans, ou Chrétiens.

Le statut des minorités en Israël est le même que celui des minorités dans les ,autres Etats nation démocratiques: l'Etat n'exprime pas leurs aspirations nationales, mais il préserve leurs droits civiques. Prenez la France, par exemple. La langue officielle est le Français; les fêtes nationales sont les fêtes catholiques et les dates qui commémorent des événements importants de l'Histoire de France; le drapeau tricolore et la Marseillaise sont des symboles de la Révolution française et ils expriment l'indépendance du peuple français. Lorsque je vivais en France, l'Etat nation français n'exprimait pas mes aspirations nationales en tant que Juif, mais il respectait mes droits civiques en tant que citoyen. Comme Israël, la France est à la fois un Etat nation et un État de tous ses citoyens.

Donc l'argument selon lequel Israël ne peut pas être à la fois un Etat nation et un Etat de tous ses citoyens, ou un Etat juif et démocratique, est un argument sophiste. Les pays européens qui se laissent tenter par ce raisonnement ne semblent pas réaliser qu'il remet en cause leur propre légitimité nationale. Comme l'a dit l'écrivain israélien Aleph Beth Y éhochoua, est-ce que le Danemark est prêt à ajouter un symbole musulman à son drapeau pour donner une expression aux aspirations nationales ou religieuses de sa minorité musulmane? Les Palestiniens ont le culot d'avancer cet argument alors même que les droits civiques des minorités ne sont pas reconnus dans les pays arabes. Théoriquement, un Etat peut être à la fois arabe et démocratique, mais dans les faits cela n'existe pas. Et je ne parle pas seulement de l'Arabie saoudite ou du Soudan. Au sein de l'Autorité palestinienne, les minorités ne sont pas respectées, et les Chrétiens sont persécutés. Les Palestiniens veulent qu'Israël devienne uniquement un Etat de tous ses citoyens, mais l'Etat palestinien qu'ils disent vouloir établir ne serait pas, lui, un Etat de tous ses citoyens. Ce serait un Etat nation arabe, non démocratique, et dans lequel pas un seul juif ne serait toléré. Ce qui me mène à mon troisième point.

 

La question des réfugiés


Le véritable obstacle à la conclusion d'un accord de paix entre Israël et les Palestiniens est la question du soi-disant "droit au retour." Entre Camp David en juillet 2000 et la proposition d'Ehoud Olmert en novembre 2008, Israël a cédé sur la question de Jérusalem et sur la question des frontières, mais pas sur la question des réfugiés palestiniens. L'exigence palestinienne sur la question des réfugiés se traduirait par l'entrée en Israël d'environ 10 millions d'Arabes (un chiffre, entre parenthèses, qui semble être indexé au taux d'inflation puisqu'il augmente d'année en année), cela signifierait que les Juifs ne constitueraient plus que 40% de la population de leur propre pays et donc qu'Israël cesserait d'être l'Etat nation du peuple juif. Comme l'avait clairement expliqué le ministre égyptien des Affaires étrangères Muhammad Salah al-Din dans une interview avec le quotidien Al Misri le Il octobre 1949: "Il est évident que les Arabes exigent le retour des réfugiés en Palestine pour liquider Israël." Ou comme le déclara le Président égyptien Gamal Abdel Nasser au journal Zuercher Woche le 1er septembre 1961: "Si les Arabes reviennent en Israël, Israël cessera d'exister. "

Même un journal comme The Economist, qui ne mâche pourtant pas ses mots sur Israël, a écrit récemment à ce sujet qu'accepter l'exigence palestinienne sur le "droit au retour" consisterait à réparer une injustice en en créant une autre.

Les Palestiniens savent que les Etats-Unis et l'Europe ne les soutiennent pas sur la question du "droit au retour." Il y bien sûr des franges relativement marginales des opinions publiques américaine et européenne qui les soutiennent sur cette question, mais il ne s'agit pas d'un soutien au niveau des dirigeants.

D'où la tentative palestinienne de présenter le retour des réfugiés palestiniens comme un droit de l'homme reconnu par le droit international. L'idée et de présenter le refus israélien sur la question des réfugiés palestiniens comme une violation des droits de l'homme et une violation du droit international. Cette idée fait son chemin, lentement mais sûrement.

 

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Les Palestiniens affirment que d'après les résolutions de l'ONU, et en particulier la Résolution 194 de l'Assemblée générale (adoptée en décembre 1948), Israël a l'obligation de réintégrer les réfugiés palestiniens de 1948, ainsi que leurs descendants. C'est faux. Les résolutions de l'Asemblée générale ne constituent que des recommandations et n'ont pas force exécutoire en droit international. Donc Israël n'est en aucun cas tenu d'exécuter une réolution qui n'est pas exécutoire. Mais audelà du fait que la Résolution 194 est une recommandation non exécutoire, elle ne recommande pas à Israël de réintégrer les réfugiés arabes de 1948, ainsi que leurs descendants.

 

Voilà ce que dit la Résolution 194 de l'As emblée générale des Nations Unies: "Les réfugiés qui souhaitent retourner dans leurs maisons et vivre en paix avec leurs raisins doivent être autorisés à le faire. Ceux qui décident de ne pas revenir seront indemnisés pour la perte de leurs biens. " La résolution ne parle pas de réfugiés palestiniens, mais de réfugiés. Et pour cause: le conflit israélo-arabe de 1948 a créé un double problème de réfugiés, à savoir 900 000 réfugiés juifs expulsés des pays arabes et des territoires de l'ancien mandat britannique sur la Palestine conquis par les armées arabes, et 600 000 réfugiés arabes palestiniens ayant fuit leurs maisons sous l'injonction des armées arabes pendant le conflit de 1948. Les pays arabes exigent d'indemniser les réfugiés palestiniens, mais ils refusent d'indemniser les réfugiés juifs.

Par ailleurs, comment peut-on imaginer que les descendants des réfugiés palestiniens de 1948 souhaiteraient, comme le dit la résolution 194, "vivre en paix avec leurs voisins?" Comme le disaient clairement Salah al-Din et Nasser dans les interviews que je viens de citer, le but du retour des réfugiés est de mettre fin à l'existence d'Israël par la démographie et pas de vivre en bon voisinage. Cela fait trois générations que les réfugiés palestiniens et leurs descendants vivent dans des camps au Liban et ailleurs et qu'ils sont éduqués dans la haine d'Israël. A l'évidence, ils n'ont aucune intention de vivre en paix avec leurs voisins, et ne se conforment donc pas à l'exigence explicite de la Résolution 194. Le droit international ne reconnaît pas de droit au retour collectif, mais uniquement un droit individuel. Comme l'explique le juriste suédois Stig Jâgerskiôld, la Déclaration universelle des Droits de l'Homme de 1948 et la Convention internationale sur les Droits civils et politiques de 1966 ne s'appliquent "qu'à des individus faisant valoir leurs droits individuels. Il n y a jamais eu ici aucune intention de répondre aux demandes des masses humaines qui ont été déplacées par suite d'une guerre ou d'un transfert politique de territoire ou de population, tels que la transplantation de populations ethniquement allemandes d'Europe de l'Est pendant et après la Seconde Guerre mondiale, lafuite des Palestiniens de ce qui allait devenir Israël, où l'exode des Juifs des pays arabes."

Donc le droit international ne reconnaît pas un droit collectif des réfugiés palestiniens de 1948 de revenir en Israël. Mais si un tel droit existait, cela ne devrait pas poser problème. Des 600 000 réfugiés palestiniens de 1948, probablement 200 000 sont encore en vie aujourd'hui, et la plupart sont âgés. Pour en finir avec le conflit, Israël serait prête à les réintégrer. Mais d'après les "calculs" des Palestiniens, ils sont aujourd'hui plusieurs millions - entre 4 et 10 selon les versions.

Comment sommes-nous passés de 600 000 à 10 millions?

Tout simplement à cause d'une définition aberrante qui ne s'applique qu'aux réfugiés palestiniens. Il y a aujourd'hui dans le monde deux types de réfugiés: les réfugiés, et les réfugiés palestiniens. Tous les réfugiés du monde, sauf les réfugiés palestiniens, sont sous la responsabilité du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés. Il n'y que pour les réfugiés palestiniens qu'une agence spéciale des Nations Unies, l'UNWRA, a été créée en 1949. Inutile de dire qu'aucune agence spéciale de l'ONU n'a été créée pour les réfugiés juifs expulsés des pays arabes et musulmans. Mais cette discrimination n'est pas uniquement institutionnelle. Elle a trait avant tout à la définition même du statut de réfugié par le Haut Commissariat et par l'UNWRA.

Pour le Haut Commissariat, un réfugié est une personne expulsée de son pays. Point. Mais pour l'UNWRA, cette définition se transmet de génération en génération à tous les descendants des réfugiés palestiniens de 1948 ad vitam œternam. C'est pourquoi le nombre de réfugiés dans le monde ne cesse de diminuer, tandis que le nombre de réfugiés palestiniens ne cesse d'augmenter. Les chiffres, parlent d'euxmêmes. De 60 millions en 1948, le nombre de 'réfugiés dans le monde est passé à 17 millions aujourd'hui. Mais dans le cas des réfugiés palestiniens, le nombre est passé de 600 000 en 1948 à 10 millions aujourd'hui.

Mais l'absurdité des définitions de l'UNWRA de s'arrête pas là. D'après l'UNWRA il suffit, pour être considéré comme réfugié palestinien, d'avoir résidé pendant au moins deux ans dans le Mandat britannique en Palestine avant la guerre de 1948. Autrement dit, un ouvrier égyptien venu trouver du travail à Jaffa en 1946, et

qui serait reparti en Égypte en 1948 pour fuir les hostilités, est aujourd'hui considéré par l'UNWRA comme un réfugié palestinien. Et s'il n'est plus en vie, ses enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants (bref, tous ses descendants ad vitam œternam) sont considérés comme des réfugiés palestiniens. Et il ne s'agit pas là de chiffres anecdotiques, puisqu'il y a eu une forte immigration arabe vers la Palestine ottomane puis britannique dès le début du 20e siècle, en particulier à cause des opportunités offertes par l'économie créée par le Yishouv (la communauté juive de Palestine). Comme l'avait écrit ~e Président Roosevelt à son Secrétaire d'Etat dans une note datée du 19 mai 1939: "Depuis 1921, l'immigration arabe en Palestine a été bien plus élevée que l'immigration juive. "

Imaginez si le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés appliquait les définitions de l'UNWRA aux 25 millions de réfugiés nés du partage du sous-continent indien en 1947, aux 15 millions de réfugiés allemands expulsés d'Europe de l'Est en 1945, ou au million et demi de Grecs expulsés de Turquie en 1922. D'après cette même logique, un pays .comme la Pologne devrait accueillir les dizaines de millions de descendants des réfugiés allemands de 1945. Et il faudrait également que les centaines de millions de descendants des réfugiés hindous et musulmans de 1947 retraversent en sens inverse les frontières de l'Inde et du Pakistan. Et la liste des aberrations ne s'arrête pas là. Pour les Palestiniens, pour l'UNWRA, le petit-fils d'un ouvrier égyptien ayant quitté Jaffa en 1948 après y avoir vécu pendant deux ans a le droit de s'installer aujourd'hui à Jaffa. En revanche, le petit-fils d'un Juif de Hébron qui a été assassiné lors du pogrom organisé par Hadj Amin al-Husseini en 1929, et dont la famille vivait à Hébron depuis plusieurs dizaines de générations, lui, n'a pas le droit de revenir à Hébron.

Autrement dit, l'État juif devrait intégrer des millions de réfugiés arabes fictifs, mais l'Etat palestinien, lui, ne tolérera pas un seul juif en son sein et expulsera tous les Juifs qui vivent actuellement au-delà de la ligne verte. Ce qui me mène à notre deuxième partie ...

 

 

La Question des Minorités et des Frontières


Le conflit israélo-palestinien est entre deux nationalismes se disputant un même pays et qui ne veulent pas vivre ensemble dans le cadre d'un État binational. Ce conflit s'apparente à celui qui oppose les Hindous et les Musulmans dans le sous-continent indien. La Grande-Bretagne porte une lourde responsabilité dans l'aggravation des tensions entre Hindous et Musulmans, et entre Juifs et Arabes. Fidèle à sa stratégie de "diviser pour mieux régner", la Grande-Bretagne proposa l'idée de partage entre deux pays, tant en Inde qu'en Palestine.

Le principe de la partition, cependant, n'implique pas l'absence de minorités. Il y a une minorité musulmane en Inde et une minorité hindoue au Pakistan. Mais lorsqu'il s'agit du conflit israélo-palestinien, la solution de la partition, exclut a priori l'idée qu'il puisse y avoir une minorité dans chaque État. Ou plus exactement, il doit y avoir une minorité arabe dans l'État juif (elle est aujourd'hui de 20%), mais pas de minorité juive dans l'État arabe.

Et si un Juif de Hébron, dont la famille y vit depuis des dizaines de générations (avant même l'invasion de la Palestine par les Arabes au 8e siècle), préférerait y rester en tant que citoyen de l'État palestinien? Pour lui, vivre à Hébron est plus important que de réaliser ses aspirations na tionales dans le cadre d'un Etat nation juif. Pourquoi le choix entre vivre en tant que minorité dans la ville de ses grands-parents et vivre comme majorité dans une autre ville doit-il exister uniquement pour les Arabes palestiniens mais pas pour les Juifs israéliens?

 

Des Arabes en Israël, pas de Juifs dans un Etat palestinien


JI n'y aucune raison pour qu'il y ait une minorité arabe en Israël et pas de minorité juive en Palestine. Mais nous savons pourquoi cela n'est pas réaliste. Tandis qu'Israël est à la fois un État nation et un État de tous ses citoyens (c'est-à-dire un Etat nation où la minorité arabe jouit des même droits civiques que ceux de la majorité juive), l'État palestinien, lui, sera uniquement un Etat nation (ou même un État islamique au vue de la montée du Hamas) qui ne tolérera pas le moindre Juif. JI suffit de se souvenir du sort des Israéliens qui furent lynchés à Ramallah le 12 octobre 2000 sous les acclamations d'une foule en délire. Après quinze ans d'une propagande antisémite haineuse dans les médias, les écoles et les mosquées de l'Autorité palestinienne, on voit difficilement comment une minorité juive pourrait être tolérée et vivre en sécurité dans l'État palestinien.

Donc le partage territorial prévu entre Israël et les Palestiniens, contrairement au partage du sous-continent indien entre l'Inde et le Pakistan, est unique en son genre puisqu'il n'envisage l'existence de minorités que dans l'un des deux pays issus dudit partage. Au moment du retrait unilatéral israélien de la Bande de Gaza en 2005, certains habitants juifs de la Bande de Gaza avaient exprimé leur préférence de rester dans leurs villages après le retrait israélien et de devenir des citoyens palestiniens. JI leur était plus important de rester dans leurs maisons en tant que minorité que de vivre ailleurs en tant que majorité dans leur propre Etat nation. La réponse du gouvernement israélien était que leur sûreté et leur vie même en tant que minorité juive sous souveraineté arabe serait menacée. Malheureusement, c'est vrai. Mais pourquoi l'Europe, pourquoi le monde, tolèrent cette intolérance palestinienne à l'égard des Juifs qui expriment leur désir de vivre en tant que minorité dans le futur État palestinien?

Et ce partage, comment doit-il se faire? "Sur la base des frontières de 1967, bien entendu." Encore une réponse qui prouve à quel point il faut remettre les pendules à l'heure. S'il suffit de revenir à ce que l'on appelle à tort" les frontières de 1967" pour arriver à la paix avec les Palestiniens, comment se fait-il qu'il n'y avait pas la paix avant 19677 Les Palestiniens ont fini par convaincre le monde que l'occupation est la cause du conflit. Mais, en réalité, l'occupation est la conséquence du conflit. C'est précisément parce qu'on était en état de guerre avant 1967 et que les pays arabes déclenchèrent la guerre de juin 1967 qu'Israël s'est retrouvé en situation d'occupant.

L'expérience des quinze dernières années prouve que l'équation entre conflit et occupation est fausse. D'abord l'occupation i raélienne en Cisjordanie et à Gaza a pris fin en 1995 avec le retrait israélien de tous le villes et villages palestiniens et avec l'établissement d'un gouvernement autonome palestinien. Cela a-t-il mis fin au onflit ? C'est précisément après le retrait i raélien que le terrorisme palestinien a ommencé à frapper les civils israéliens dans des proportions sans précédent. Même chose dans la Bande de Gaza: en _005, Israël a déraciné des centaines de familles juives et rasé tous les villages juifs. Israël voulait prouver qu'elle était prête à faire des concessions douloureuses pour la paix et à démanteler ce que les Palestiniens appellent "les colonies." Et qu'avons-nous eu en retour? Des milliers de roquettes tirées quotidiennement sur les maisons, les écoles, et les usines.

 

Quelle paix avant 1967 ?


Encore une fois, s'il suffisait de se retirer aux lignes de 67 et de démanteler toutes les .habitations juives de Judée-Samarie pour arriver à la paix, comment se fait-il qu'il n'y avait pas la paix avant 1967? Tout simplement parce que cette théorie simpliste est fausse. Alors, vous me direz: avec l'Égypte, on est revenu à la frontière de 67, et on a eu la paix. C'est vrai. Ou, plus exactement, c'est partiellement vrai, puisque la paix entre Israël et l'Égypte est purement formelle. C'est une paix froide, sans échanges commerciaux et culturels. Depuis trente ans qu'Israël et l'Égypte ont signé un accord de paix, aucun chef d'État égyptien ne s'est rendu en Israël. Avec les Palestiniens, il y a un contentieux sur la question des réfugiés, de Jérusalem et des frontières. Avec l'Égypte, la question des frontières ne posait pas problème, puisqu'il y avait une frontière internationale reconnue entre l'Égypte et Israël avant la guerre de juin 1967. Mais entre Israël et les Palestiniens, le concept même de "frontières de 67" est inexact. Il n'y a jamais eu de frontière internationale reconnue entre Israël et les Palestiniens et il n'y a jamais eu d'État palestinien indépendant conquis et occupé par un pays tiers.

En 1947, la commission spéciale des Nations Unies créée pour trouver une solution au conflit en Palestine britannique, l'UNSCOP, recommanda le partage du Mandat britannique entre un État arabe et un État juif. Les frontières proposées par le plan de partage de l'UNSCOP auraient pu devenir des frontières internationales reconnues si le plan avait été accepté et mis en place. Mais ces frontières potentielles devinrent nulles et non avenues dès l'instant où les pays arabes et les Palestiniens rejetèrent le plan de partage et engagèrent une guerre d'extermination contre la population juive du mandat britannique. Le nouvel État d'Israël repoussa l'agression arabe. Conscientes de leur défaite, les armées arabes signèrent des accords d'armistice avec Israël à Rhodes en 1949 qui n'établirent pas des frontières, mais des lignes d'armistice clairement définies comme "temporaires" dans les accords, parce que les pays arabes l'exigèrent. Ils ne voulaient pas, en effet, que ces lignes d'armistices puissent être considérées comme permanentes ou, pire, comme des frontières, ce qui pour eux aurait constitué une reconnaissance de facto d'Israël. Aujourd'hui, les Palestiniens et les pays arabes parlent de "frontières de 1967" alors qu'à l'époque ils ne voulaient surtout pas entendre parler du mot "frontière." Ils ont complètement retourné leur position à ce sujet.

 

photo1-copie-1.jpg

 

Il n'y a pas de frontières il n'y a que des lignes d'armistices


Après la signature des Accords de Rhodes en 1949, les Palestiniens et les pays arabes auraient pu établir un État palestinien en Cisjordanie et à Gaza. Pendant les dixhuit années qui s'écoulèrent entre les Accords de Rhodes et la Guerre des Six Jours, les Palestiniens et les pays arabes s'abstinrent de créer un État palestinien. Au lieu de cela, l'Égypte et la Jordanie s'emparèrent des territoires destinés aux Palestiniens d'après le plan de partage de l'ONU (ou plutôt ce qu'il en restait après les Accords de Rhodes). Lorsque l'Égypte et la Jordanie envahirent respectivement la Bande de Gaza et la Rive occidentale du Jourdain, elles le firent dans une guerre d'agression, mais elles n'envahirent pas un territoire souverain. Parce que les territoires en question n'étaient pas un État souverain et ne faisaient pas partie d'ur État, il y avait là un vide juridique, et donc il ne S'agissait' pas d'~ne occupation au sens légal du terme. Mais la Jordanie alla plus loin, puisqu'elle annexa la rive occidentale du Jourdain, qu'elle renomma "Cisjordanie." La communauté internationale ne reconnut pas cette annexion (à l'exception de la Grande-Bretagne et du Pakistan).

Donc quand Israël s'empara de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza pendant la Guerre des Six Jours, elle ne traversa pas une frontière mais une ligne d'armistice temporaire. Et elle ne conquit pas des territoires souverains avec un statut juridique reconnu par la communauté internationale. Par ailleurs, tandis que l'Égypte et la Jordanie conquirent la Bande de Gaza et la rive occidentale du Jourdain dans une guerre d'agression, Israël s'empara de ces territoires dans une guerre de légitime défense -ce qui a des implications en termes de légitimité et de légalité.

La présence israélienne en Judée-Samarie est plus légale et plus légitime que la présence jordanienne à l'époque, précisément parce que la présence israélienne est le résultat d'une guerre d'autodéfense, alors que la présence jordanienne était le résultat d'une guerre d'agression. Par ailleurs, le droit des Juifs de vivre en Judée-Samarie a été reconnu par le Mandat de la SDN en 1922, un document de droit international qui n'a jamais été abrogé.

 

Retrait israélien liée à un accord de paix, oui!


Il n'y pas de justification légale à un retrait israélien aux lignes d'armistice de 1949. En s'emparant de la Judée Samarie en juin 1967, Israël n'a pas envahi un pays souverain avec une frontière internationalement reconnue. Et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle la résolution 242 du Conseil de Sécurité des Nations Unies n'exige pas d'Israël un retrait aux lignes d'armistice de 1949 ..

La Résolution 242 a été adoptée en novembre 1967, alors que la guerre était finie depuis le mois de juin, c'est-à-dire cinq mois plus tôt. Pourquoi? Parce que les négociations furent ardues entre les membres du Conseil de Sécurité qui voulaient un retrait israélien total et inconditionnel (comme l'Union soviétique et la France), et ceux qui voulaient que le retrait israélien soit conditionné par un accord de paix et que son étendue soit sujette à négociation (comme les Etats-Unis et la Grande-Bretagne).

La Grande-Bretagne, qui présidait le Conseil de Sécurité à l'époque, finit par faire accepter sa version de la résolution qui lie le retrait israélien à un accord de paix avec les belligérants, et qui n'exige pas un retrait israélien total mais un retrait de territoires ("withdrawal from territories'ïi, La formule demandée par la Russie et la France était "from ail the territories" puis ''from the territories" mais c'est finalement la formule ''from territories'' qui a été retenue. Ces négociations figurent dans les travaux préparatoires du Conseil de Sécurité. Tant Lord Caradon, qui était à l'époque le représentant de la Grande-Bretagne aux Nations Unies, que Georges Brown, qui était le ministre britannique des affaires étrangères, ont témoigné de ces négociations et ont confirmé que c'est la version anglaise qui fait autorité.

Le fait que la France ait traduit "from territories'' par "des territoires" au lieu de traduire par "de territoires" parce qu'elle n'avait pas eu gain de cause n'a aucune implication juridique.

Donc le droit international n'exige pas d'Israël de se retirer aux lignes d'armistice de 1949 dans le cadre des négociations avec les Palestiniens, et certainement pas de les "compenser" avec des territoires israéliens souverains en contrepartie des territoires qui seraient annexés par Israël au-delà des lignes de 1949.

Cela inclut la question épineuse de Jérusalem .

 

 

A la question" comment dit-on Jérusalem en Arabe" les gens répondent généralement: a/-Quds. Ce qui n'est pas faux, mais il s'agit là d'un terme récent. Car à l'origine, les Arabes appelaient Jérusalem Bayt a/-Maqdis, ce qui est bien entendu la translittération arabe de l'hébreu Beit Hamikdash, qui signifie" Le Temple de Jérusalem. " Avant le conflit de l'époque moderne, les Arabes reconnais saient, dans leur langage même, le passé juif de Jérusalem. Et tel était le cas jusqu'à récemment.

 

Un guide touristique publié par le Conseil musulman suprême en 1924 dit la chose suivante à propos du Mont du Temple: "Ce site est l'un des plus vieux du monde. C'est là que fut érigé le Temple de Salomon. " Plus récemment encore, l'historien palestinien Araf al-Araf ( un proche collaborateur de Hadj Amin al-Husseini, et qui ne peut être soupçonné de sympathies pro sionistes) écrivit dans son livre Tariah al-Quds, que le Mont du Temple est "sur le Mont Moriah mentionné dans le Livre de la Genèse (. . .) Il fut acheté par David pour construire le Temple, mais c'est son fils Salomon qui le construisit en l'an 1,007 avant l'ère chrétienne." Al-Araf écrit dans son livre Une histoire détaillée de Jérusalem (publié en 1961) que "Le Mur des Lamentations est la partie extérieure du mur du Temple érigé par Hérode. Il est fréquemment visité par les Juifs, surtout le 9 du mois de Av. Là, ils commémorent une histoire glorieuse et inoubliable. "

Aujourd'hui, les Palestiniens nient purement et simplement l'existence même du Temple de Jérusalem, ainsi que tout lien historique et religieux entre le peuple juif et la Ville sainte. A Camp David en juillet 2000, Bill Clinton fut abasourdi d'entendre Arafat nier l'existence du Temple de Jérusalem. Il ne s'agissait pas d'une simple provocation, mais de ce qui est devenu un mythe palestinien. Ce négationnisme est repris par les Arabes israéliens eux-mêmes, qu'il s'agisse de Raed Salah (le chef de file du mouvement islamique d'Israël), des anciens ou actuels membres de la Knesset, Abdoulmalik Dehamshe et Muhammad Barakeh, et du Président du Comité de suivi arabo-israélien, Shouki Khatid. Tous ont affirmé récemment que le Temple de Jérusalem n'a jamais existé et que les Juifs n'ont par conséquent aucun droit historique et religieux sur le Mont du Temple.

Ce négationnisme historique remonte à l'époque de Hadj Amin al-Husseini, le Mufti de Jérusalem nommé par les Britanniques. Jusqu'au dix-septième siècle, il n'y avait aucun consensus entre les savants musulmans concernant l'endroit précis où Mahomet attacha son cheval lors de son passage à Jérusalem. Ce n'est qu'à partir du début du vingtième siècle qu'al-Husseini affirma que le site en question était le Mur des Lamentations. Comme par' hasard, c'est précisément à cette époque que les Juifs commencèrent à prier de façon régulière au Mur. Mais bien qu'il ait soudainement déclaré ce site sacré pour l'Islam, al-Husseini en fit un dépôt d'ordure et de déchets humains pour tenter d'empêcher les Juifs d'y prier. Étrange façon de traiter un lieu saint.

 

Le négationnisme palestinien

 

AI-Husseini ne se contenta pas d'inventer des théories farfelues niant l'existence du Temple et décrétant que le Mur des Lamentations était un lieu saint islamique (bien qu'il le profana lui-même, nous l'avons vu). Il propagea également des théories du complot sur la volonté des Juifs de s'emparer du Mont du Temple pour reconstruire le Temple de Jérusalem

(remarquez d'ailleurs: comment les Juifs pouvaient-ils reconstruire le Temple, si celui-ci n'avait jamais existé?). En 1929, il affirma que les Juifs étaient sur le point d'envahir le Mont du Temple, ce qui incita les Musulmans à la violence et au massacre de Hébron de 1929. Arafat ne fit que répéter ce scénario en septembre 2000 lorsqu'il affirma qu'Israël menaçait la Mosquée d'Al-Aqsa sur le Mont du Temple. C'est ce qui déclencha l'''lntifada d'AIAqsa."

Arafat reprit également à son compte la "transformation" par al-Husseini du Mur des Lamentation en un site islamique. À plusieurs reprises, Arafat a affirmé que le véritable nom du Mur des Lamentations est Al Buraq, c'est-à-dire le lieu où Mahomet a attaché son cheval, et que cela est écrit dans le Coran. Bien entendu, cela est complètement faux. Le Coran ne mentionne ni Jérusalem ni le Mur des Lamentations, et la théorie selon laquelle c'est là que Mahomet aurait attaché son cheval est une invention d'Al-Husseini. En février 2001, le Mufti de Jérusalem publia une fatwa déclarant que le Mur des Lamentations fait partie de la Mosquée Al-Aqsa. Ce qui est aberrant. Le Mur des Lamentations est le dernier vestige du Second Temple - un vestige qui existait 635 années avant la construction de la mosquée en l'an 705.

Ce négationnisme a des conséquences. Nier l'histoire d'autrui, c'est n'avoir aucun respect pour sa foi, pour ses valeurs, pour ses lieux de mémoire. Et ce n'est donc pas uv. hasard si les lieux saints du Judaïsme ont été systématiquement profanés et détruits par les Palestiniens et par les Jordaniens. La Jordanie a violé les Accords d'Armistice de 1949 qui régissaient entre autres le statut des lieux saints juifs de Jérusalem-Est. D'abord, elle ne permit pas aux Juifs de venir prier au Mur des Lamentations. Ensuite, elle fit détruire les 58 synagogues et écoles juives de la Vieille Ville de Jérusalem. Enfin, elle profana le cimetière juif du Mont des Oliviers, utilisant les pierres tombales pour la construction de routes, de camps militaires, et de latrines.

L'Autorité palestinienne a également violé les Accords d'Oslo régissant le respect des Lieux saints juifs. En septembre 2000, elle fit détruire le Tombeau de Joseph à Shekhem (Naplouse), ainsi que l'ancienne synagogue de Jéricho. Elle en appela égaIement à la "libération" du Tombeau de Rachel à Bethléem, affirmant qu'il s'agissait

en réalité d'une ancienne mosquée. Et, depuis 1996, elle se livre à des actes de vandalisme archéologique sur le Mont du Temple pour effacer toute trace des deux Temples de Jérusalem.

En 1996 et en 1999, le Wakf (qui est contrôlé par l'Autorité palestinienne) a construit deux énormes mosquées sous le Mont du Temple: La Mosquée des Étables de Salomon en 1996, et la Mosquée Al Aksa Al-Qadim en 1999. Dans les deux cas, le Wa/iffit des travaux de forage énormes et jeta plusieurs milliers de tonnes de débris qui contenaient des vestiges archéologiques. Des dizaines de vestiges archéologiques, dont des inscriptions hébraïques et des étoiles de David, furent retrouvés par des archéologues israéliens dans les poubelles municipales de Jérusalem, mais la plupart des vestiges jetés par le Wakf ont été perdus à jamais.

 

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D'un côté les Palestiniens nient l'existence du Temple, d'un autre ils font tout pour effacer les témoignages de son existence. Nous savons quel est le sort des lieux saint juifs sous souveraineté musulmane et des lieux saints musulmans sous souveraineté juive. Dès juin 1967, Israël vota des lois garantissant la liberté de culte et la protection des lieux saints des trois religions monothéistes. Israël est le seul pays de la région qui a prouvé son respect pour les lieux saints des autres religions.

Même lorsque les pays arabes tentèrent de prouver le contraire grâce à leur majorité automatique à l'ONU, ils furent contredits par les faits. Dans les années 70 et 80, il y avait ce rituel à l'UNESCO pour vérifier les soi-disant destructions archéologiques israéliennes à Jérusalem-Est. À chaque fois, l'UNESCO nomma une commission sous la direction du Professeur Raimond Lemaire (un archéologue belge). Et à chaque fois, le Professeur Lemaire rejeta les accusations des pays arabes, et prouva qu'Israël était extrêmement respectueux des sites musulmans.

Ceux qui en appellent à la re-division de Jérusalem ne semblent pas être conscients du fait qu'elle entraînera la profanation et la destruction des Lieux saints juifs et chrétiens, tandis que les lieux saints musulmans et chrétiens sous souveraineté israélienne sont respectés et préservés.

Il existe des dizaines de propositions et de solutions pour un partage de souveraineté sur le Mont du Temple. Mais le problème n'a pas trait à la souveraineté; il a trait à la reconnaissance du passé juif. En décembre 2000, le ministre israélien des Affaires étrangères, Shlomo Ben-Ami, tenta in extremis d'arriver à un accord avec les Palestiniens sur le Mont du Temple. Il était prêt à remplacer la souveraineté israélienne sur le Mont du Temple par une souveraineté palestinienne exclusive, mais à condition que les Palestiniens reconnaissent le fait que ce site est cher aux Juifs, et à condition que le Wakf y cesse son vandalisme archéologique. Cette proposition fut rejetée par les Palestiniens qui n'étaient pas prêts à s'engager à laisser les Juifs prier au Mur des Lamentations dans le cadre d'un

transfert de souveraineté. ,

 

photo2-copie-1.jpgLa police israélienne, face aux débordements palestiniens, veille au grain à l'ombre du Mur des Lamentations et du Mont du Temple de Salomon.

 

Je me souviens jusqu'à aujourd'hui d'un débat que j'avals organisé à l'Université de Tel-Aviv en mars 2007 entre le député arabe israélien Ahmad Tibi et Shmouel Berkowitz, le plus grand expert israélien sur la question des Lieux saints. Lors du débat, Berkowitz finit par demander à Tibi: "Je ne comprends pas. Pour moi, le Mont du Temple fait partie de mon patrimoine national, historique et religieux en tant que Juif. Mais je reconnais qu'if fait également partie de votre patrimoine national, historique et religieux en tant que musulman. Pourquoi refusez-vous de reconnaître l'importance que ce site revêt pour moi, tout en exigeant que je reconnaisse l'importance qu'if revêt pour vous?"

Cette question demeura sans réponse. Et tant qu'elle restera sans réponse, re-diviser Jérusalem ne résoudra pas le conflit. Ce qui me mène à ma conclusion.

 

 

1 . Israël ne fait pas obstacle à la paix et à la solution de deux États pour deux nations;

2. Reconnaître Israël comme État juif, cela signifie reconnaître le droit des Juifs à disposer d'eux-mêmes;

3. Le droit international ne reconnaît pas aux réfugiés palestiniens et à leurs descendants un droit au retour en Israël;

4. Le droit international n'exige pas d'Israël un retrait aux lignes d'armistice de 1949;

5. Aucun accord ne sera possible sur Jérusalem tant que les Palestiniens nieront l'histoire juive et tant qu'ils ne montreront aucun respect pour les Lieux saints juifs.

 

Ce sont là des faits, quelles que soient les opinions politiques de chacun. Mais encore faut-il que les Juifs d'Europe redressent les contrevérités qui sont devenues monnaie courante.

Comme l'a dit Edmund Burke: " Il suffit, pour que le mal triomphe, que les gens de bien ne fassent rien. ".

 

 

Par Emmanuel Navon, Professeur de Relations Internationales à l'Université de Tel-Aviv.

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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 13:59

Paru dans CONTACT J - MAI 2009

 

 

MSR est le leader International dans un domaine innovant et en pleine évolution.

 

Dans la mesure où l’erreur est humaine, 60% des erreurs médicales pourraient être évitées.

 

 

IMG1bisLors d’un séjour en Israël, j’ai eu l’occasion de visiter l’ “Israel Center for Medical Simulation”(MSR¹) grâce au Docteur Daniel Hardoff, pédiatre spécialisé pour adolescents.

 

J’ai pu constater dans quelle mesure le département “MSR” a développé une approche unique afin d’améliorer la sécurité du patient, en substituant l’environnement médical normal par celui de la simulation. L’hôpital compte un étage complet équipé de plusieurs appareils innovants dédiés à la simulation traumatique et chirurgicale. On a l’impression d’entrer dans un bloc opératoire mais en fait tout n’est qu’apparence. L’anatomie humaine est ainsi reproduite avec précision dans des modèles synthétiques à l’aide d’organes réagissant comme des organes vivants, ce qui facilite le traitement physique ou virtuel. Au sein de ce département MSR, des stagiaires peuvent apprendre à opérer en temps réel grâce à ces simulateurs.

 

Cette approche scientifique permet de réduire le facteur risque et joue

favorablement sur la formation des équipes médicales lors d’interventions cliniques fortement risquées. Des équipements innovants audiovisuels et des stands d’observation à sens unique rendent le debriefing et le compte-rendu aux stagiaires plus efficaces.


Formation et Simulation

Les stagiaires du Centre sont confrontés à des défis cliniques et humains extrêmes, ce qui leur assure une expérience pro-active. Ces simulations sont pratiquées dans de multiples domaines cliniques tels que: l’anesthésie, la cardiologie, l’obstétrique/gynécologie, la traumatologie, la gestion chimique & biologique de la guerre.

 

Le MSR accroît également les capacités de communication via la mise en place de programmes dédiés à l’enseignement de tâches difficiles, comme la transmission de mauvaises nouvelles, l’obtention d’un accord, ou la détection d’abus domestiques.

 

Formation collégiale des équipes médicales

Le MSR dispense des formations basées sur la simulation médicale à des équipes de professionnels de la santé provenant du monde entier. Des cours spécifiques sont mis sur pied dans le but d’améliorer la réactivité des équipes médicales lorsqu’elles font face à des situations d’urgence réclamant une prise de décision rapide et efficace.

 

Cet enseignement vise à renforcer les connaissances des praticiens, nécessaires pour aider leurs communautés. Ces cours les préparent aussi, dans des conditions sanitaires menacées, à gérer en équipe des situations d’urgence complexes.


Le MSR a également développé une variété de programmes spécifiques destinés à des corps médicaux internationaux tels que, entre autres:


Programme d’assistance à la gestion du SIDA

 – Ethiopie ;

Gestion des traumatismes

– Cisjordanie, Bande de Gaza et Italie;

Réaction et Action en cas d’urgence

– USA ;

Programme d’amélioration des capacités cliniques des infirmières

– Guinée Equatoriale ;

Programme d’amélioration des capacités de communication dans des situations de décès de masse

– Assistants sociaux et psychologues nord-américains, ...

Communication efficiente entre patient et docteur

Les enfants ont trop souvent tendance à garder leurs problèmes de santé pour eux-mêmes, ce qui peut in fine aggraver leur cas. Afin de combattre ce problème/ déficit de communication, le Dr. Daniel Hardoff a inventé un programme spécialisé pour faciliter la constitution de réseaux de communication entre les enfants et les docteurs. Ses méthodes ont prouvé qu’elles contribuaient à préciser les diagnostiques et ainsi traiter plus rapidement les problèmes de santé. Des situations en rapport avec la santé et le bien-être d’enfants sont traités au MSR via des parents simulés.

 

En dehors des processus mis en œuvre pour la gestion des problèmes des patients et ceux élaborés dans la définition des priorités en situation d’urgence, les capacités de communication doivent être particulièrement développées dès lors qu’il s’agit d’annoncer une mauvaise nouvelle au patient ou à la famille. Des méthodes de formation ont été imaginées au MSR afin de traiter ces situations difficiles de manière effective et humaine.


IMG2bis

Le MSR dessert tous les hôpitaux israéliens

 

Le MSR s’apparente à un centre médical virtuel employant un large spectre de technologies dans le domaine de la simulation médicale.

 

Le Centre forme des médecins, pharmaciens, assistants sociaux et infirmières dans l’ensemble des hôpitaux israéliens : Hadassah à Jerusalem, Ichilov à Tel Aviv ou encore Rambam à Haifa. Le MSR assiste également des organisations médicales, des cliniques, des Universités ainsi que d’autres institutions.

 

Le directeur du MSR

 

“Le MSR crée une culture médicale à la fois plus sécurisante et efficace, mais aussi plus réactive aux besoins du patient”, confirme Dr. Amitai Ziv, fondateur et directeur du MSR.

 

Le Dr. Amitai Ziv est un ancien pilote de combat dans l’armée israélienne et fut, à ce titre, initialement confronté aux techniques de formation simulée. Il fut tellement impressionné par ces méthodes qu’il a commencé à travailler dans ce domaine en tant que pédiatre.

 

En 2007, il reçut le prix humanitaire de la fondation Charles Bronfman pour sa contribution à l’éducation médicale. Aujourd’hui, Dr. Ziv est mondialement reconnu en tant qu’expert dans le secteur de la formation basée sur la simulation.

 

Kim MacMillan, sous-directrice du MSR, est responsable du développement et des affaires internationales. Elle précise que « les simulateurs constituent une approche médicale plus productive lorsqu’elle est intégrée dans un programme à long-terme ».

 

L’hôpital Sheba/Tel Hashomer : Le plus important centre médical en Israël

 

L’hôpital Sheba est le plus grand centre médical israélien. Chaque année, il procure des formations multi-disciplinaires à plus de 7,000 professionnels de la santé. Plus de soixante cours vitaux sont dispensés de manière pratique.

De plus, l’hôpital fournit, chaque année, quatre millions de traitements et tests médicaux à plus d’un million de patients. Grâce à l’expertise médicale de ses équipes et son leadership dans le domaine de la recherche simulo-médicale, l’hôpital Sheba jouit d’une reconnaissance internationale.

 

  1. Le Professeur Ruth Hardoff, qui agit au nom du Ministère de la Santé, analyse 600 projets par an à l’hôpital Sheba, ce qui correspond grosso modo à 25% de la recherche médicale israélienne. Ces projets sont ensuite présentés à l’"Institutional Review Board" du Sheba Medical Center.

  2. La formation du centre “MSR” a aussi contribué à améliorer les procédures médicales dans le domaine militaire. Il s’agissait de la partie la plus impressionnante de la visite. Nous pouvions comprendre comment des militaires ayant suivi une formation paramédicale apprenaient à soigner, dans des conditions douloureuses et simulées, leurs camarades soldats. Une expérience aussi bien éducative qu’édifiante.

 

Israël : Un pays d’innovation et de vision

 

J’invite tous les lecteurs à visiter le site www.msr.org.il afin de mieux saisir combien cette entité médicale unique en son genre est amenée à sauver encore plus de vies.

 

Charlotte Gutman-Fischgrund

 

 

1. Le terme MSR possède une double signification. Acronyme hébreu pour "Centre National de Simulation Médicale", et dont la signification -toujours en hébreu- veut également dire “passer un message important”.

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